Depuis la tenue du Forum des États généraux des arts et de la culture de l’Estrie, le Conseil de la culture de l’Estrie a vu au déploiement de laStratégie culturelle estrienne 2017-2022 qui propose une vision d’avenir pour l’Estrie en matière d’art et de culture au sein de nos communautés. Pour ce faire, le milieu estrien devra agir sur les six axes de développement tels qu’identifiés prioritairement.
L’heure est maintenant à votre engagement pour faire de ces six axes de développement et les chantiers qui en découlent des réalités et des réussites régionales en matière de développement des arts et de la culture chez nous.
Le Conseil de la culture de l’Estrievous invite donc à participer aux travaux de réalisation de la Stratégie culturelle estrienne 2017-2022 dont la vision est :
« En 2027, l’Estrie sera devenue une région qui aura fait des arts et de la culture un déterminant essentiel de son développement. »
Des rencontres de chacun des six comités se tiendront en 2017-2018. Pour vous inscrire et participer à l’un ou l’autre des six comités, cliquez sur le bouton ci-dessous :
Sherbrooke, 24 août 2017 – Le Conseil de la culture de l’Estrie dévoile aujourd’hui la Stratégie culturelle estrienne 2017-2022, une approche visant à inspirer les acteurs des différents secteurs socioéconomiques à travailler de concert au développement culturel de la région. Elle présente 3 éléments de vision, 6 axes de développement, 25 objectifs et propose 65 chantiers ou pistes d’actions qui ont fait consensus à l’issue de travaux de concertation réalisés dans le cadre des États généraux des arts et de la culture de l’Estrie.
Afin d’amorcer la mise en œuvre de la Stratégie, le Conseil de la culture de l’Estrie conviera prochainement le milieu culturel et ses partenaires – issus du milieu des affaires, de l’éducation, des médias, du monde municipal ou du tourisme – à participer à l’un ou l’autre des comités de travail liés aux six axes de développement priorisés :
Les mécanismes de collaboration et de concertationintersectorielle et interdisciplinaire
Le financement des arts et de la culture
L’éducation culturelle pour tous, notamment celle des jeunes
La mise en œuvre d’une stratégie de communication portée par toute la communauté estrienne
Une offre de services mutualisés pour nos artistes et nos organismes culturels
Le virage numérique pleinement assumé par le milieu culturel
En soutenant la mise en œuvre de la stratégie culturelle estrienne, le Conseil de la culture de l’Estrie et ses partenaires souhaitent, d’ici 2027, faire de l’Estrie une région qui aura fait des arts et de la culture un déterminant essentiel de son développement.
Sherbrooke, 14 janvier 2016 – Le 12 janvier 2016, lors du Forum des États généraux des arts et de la culture en Estrie, qui s’est tenu au Cégep de Sherbrooke, le milieu culturel estrien et ses partenaires du milieu des affaires, de l’éducation, de la santé, du monde municipal, du tourisme et des médias ont franchi une autre étape, cette fois déterminante du processus d’élaboration et de mise en place d’une stratégie culturelle régionale. Les discussions et les votes indicatifs des personnes participantes ont fait ressortir des éléments faisant consensus dans le milieu. Ils guideront d’ailleurs les différents acteurs du développement régional au cours des prochaines années et ils viendront renforcer la crédibilité, la visibilité et l’apport des arts et de la culture comme vecteur de développement durable.
La mise en œuvre d’éléments de la stratégie culturelle commence dès maintenant et ses avancées dépendront de la volonté des Estriennes et des Estriens à prendre en charge les propositions émises lors du Forum, une première en Estrie. Une tâche importante attend le Conseil de la culture de l’Estrie, soit celle d’identifier des organismes porteurs des pistes d’actions retenues, de mettre sur pied et de soutenir des comités de mise en oeuvre.
Le Forum des États généraux des arts et de la culture de l’Estrie
se tiendra le mercredi 28 octobre MARDI 12 JANVIER 2016 *NOUVELLE DATE*
prochain, de 8h30 à 16h,
au Pavillon 3 du Cégep de Sherbrooke.
Une invitation à être un artisan
de la future Stratégie culturelle estrienne.
« Depuis plusieurs années, nombreux sont
les artistes à se soucier de leur avenir en région »
Angèle Séguin, présidente des États Généraux des arts et de la culture de l’Estrie
Chers artistes, collaborateurs, partenaires, travailleurs culturels, amoureux et amis des arts,
Depuis des décennies, l’Estrie est reconnue comme un terreau fertile d’artistes qui, inspirés par leur coin de province, ont créé des œuvres au rayonnement régional, national et international. Néanmoins, depuis plusieurs années, nombreux sont-ils à se soucier de leur avenir en région. Faute de moyens financiers adéquats, nous assistons à des départs répétés de nos collègues qui aspirent à dépasser le seuil de la survie; ils souhaitent, à juste titre, pouvoir pousser plus avant leur pratique et bénéficier d’une plateforme de diffusion pour leurs œuvres. Voilà ce qui explique, dans un contexte de développement difficile, ce pourquoi plusieurs de nos artistes quittent la région. La plupart d’entre eux ne reviendront plus. Peut-on les en blâmer? La situation est encore plus incertaine pour celles et ceux qui ont choisi de pratiquer leur art dans leur municipalité, un peu partout sur le territoire estrien.
« À l’heure où la nécessité d’une vie culturelle riche et signifiante pour la communauté s’inscrit dans les différentes politiques culturelles, peu d’endroits peuvent se vanter d’avoir accès à une offre culturelle produite en Estrie diversifiée et significative. »
La reconnaissance de leur apport, tant auprès de leur communauté que de leurs pairs, s’ajoute aux soutiens financiers qui tardent à venir. Force est de constater que dans divers milieux, on ne comprend pas très bien leur travail. Qui plus est, on ne distingue pas toujours leur apport au rayonnement de leur communauté. Quant à la formation à l’artistique, trop peu de temps lui est encore dédié. Beaucoup de chemin reste donc à faire pour que les jeunes et les moins jeunes s’enrichissent d’un appétit pour les arts et la culture ou d’un réel intérêt pour s’y engager.
À l’heure où la nécessité d’une vie culturelle riche et signifiante pour la communauté s’inscrit dans les différentes politiques culturelles, et malgré des efforts consentis pour augmenter la reconnaissance des arts et de la culture, peu d’endroits peuvent se vanter d’avoir accès à une offre culturelle estrienne diversifiée et significative.
Tous ces éléments, conjugués les uns aux autres, éclairent la situation de plus en plus précaire des artistes chez nous. Face à ce constat où s’impose une recherche d’alternatives qui leur permettent, de même qu’aux organismes culturels, d’être mieux connus et reconnus, le Conseil de la culture de l’Estrie a enclenché en 2012 un grand chantier afin de doter la région d’une réelle Stratégie culturelle : Les États généraux des arts et de la culture de l’Estrie. Plus de 200 personnes de différents horizons y ont participé, toutes convaincues du potentiel des créateurs et des artistes de la région. Une mobilisation sans précédent. Malgré le contexte actuel, l’Estrie souhaite en effet leur offrir un terreau fertile et voir émerger des œuvres uniques.
« Afin de mettre de l’avant cette Stratégie culturelle estrienne forte et porteuse de sens, nous aurons besoin de bonifier certaines idées, de prioriser des pistes d’actions et, par-dessus tout, de sentir votre engagement à faire de notre région un territoire où la culture devient un maillon essentiel au développement de nos communautés. »
Le 28 octobre prochain, plus de trois ans plus tard, nous arriverons au point culminant de notre démarche. Avec le Forum des États généraux des arts et de la culture, nous voilà fins prêts à déposer des pistes d’action et les recommandations qui s’en suivent.
Afin de mettre de l’avant cette Stratégie culturelle estrienne forte et porteuse de sens, nous aurons besoin de bonifier certaines idées, de prioriser des pistes d’actions et, par-dessus tout, de sentir votre engagement à faire de notre région un territoire où la culture devient un maillon essentiel au développement de nos communautés.
Pour contribuer à la réalisation de ce plan d’action régional, votre présence est essentielle. Au plaisir de vous accueillir le 28 octobreMARDI 12 JANVIER 2016 *NOUVELLE DATE* prochain et, ensemble, de poursuivre le plein déploiement des arts et de la culture avec vous toutes et tous!
Angèle Séguin
Présidente des États généraux des arts et de la culture
En guise de salutations pour la rentrée, voici un texte publié dans le Carrefour aux opinions du quotidien La Tribune de ce samedi 22 août 2015.Une rentrée chaude en arts et culture
En 2012, le ministère de la Culture et des Communications déposait à l’Assemblée nationale son Agenda 21 de la culture. Pour les artistes et les travailleurs culturels, il s’agissait d’une levée de rideau qui allait accroître le rayonnement de la culture sur le territoire et à l’ensemble des secteurs socio-économiques.
Des grands principes de cette chartre, qu’en reste-il en 2015? La question se pose, alors que les conseils de la culture et plusieurs organismes nationaux et régionaux ont vu leur budget annuel amputer de cinq, dix ou quinze pour cent dans la foulée des mesures d’austérité du budget Leitao et Coiteux du printemps dernier.
Selon nous, travailleurs culturels et artistes, pour que la culture devienne une véritable courroie du développement durable de la société québécoise, il nous faut compter sur différents intervenants qui ont à cœur la santé financière de leur communauté, mais aussi le plein déploiement de leur identité culturelle.
Parmi ces acteurs de proximité, nous retrouvons les conseils régionaux de la culture. Ils cumulent plus de trente-cinq ans d’expériences et malgré des conditions parfois difficiles de réalisation de leur mandat, ils ont traversé plusieurs changements socio-politiques qui les ont imposés comme des experts-conseils de leur milieu. La reconnaissance publique des artistes reste au cœur de leurs actions, fondées sur la concertation, la mobilisation, la représentation et la formation. Préoccupés par le cycle écologique des arts et de la culture, ceux-ci disposent ainsi d’une vision pluridisciplinaire, ce qui leur permet de collaborer au développement stratégique de leur région respective.
Les États généraux des arts et de la culture que nous menons depuis trois ans, et qui culmineront le 28 octobre prochain, brossent déjà en arrière-plan certains enjeux en matière de développement culturel en Estrie.
Pour arriver à un état des lieux équitable et représentatif de la région, nous avons tenu des chantiers de travail, autour du financement public et privé de l’art, autour de la reconnaissance des arts et de la culture, de l’éducation à l’artistique, du virage numérique incontournable de nos pratiques en ce nouveau millénaire et d’une potentielle plateforme de services mutualisés pour les artistes et travailleurs culturels.
Si on excepte les autres dossiers sur la planche à dessin, mener à bien ces travaux s’avère déjà une victoire en soi. Il a réuni des centaines de bénévoles issus des secteurs névralgiques de la santé, du politique, des communications, de l’éducation, des affaires, des arts et du tourisme, qui ont tous à cœur le développement de la communauté.
De ces tables de réflexion, nous souhaitons dégager une vision forte et identitaire, afin que l’Estrie puisse se positionner au-delà des hauts faits des Fessenden, Foss, Gale, Bombardier et Barthomeuf, par exemple.
Malgré les changements confirmés dans la gouvernance des régions, entre autres par la disparition des conférences régionales des élus, avec la municipalisation des organismes de développement local (CLD) et les cures minceur imposées aux organisations sociocommunautaires et culturelles, nous n’en espérons pas moins une légitime reconnaissance du secteur des arts et de la culture.
Dans le domaine qui nous occupe, puisse l’Estrie rayonner de tous ses feux, en nous inspirant des travaux que nous avons consentis en cours d’année, et du lègue de nos fleurons culturels, d’hier et d’aujourd’hui pour demain. Il en va de notre identité culturelle en région!
Sylvie L. Bergeron,
Présidente du Conseil de la culture de l’Estrie
Août 2015
FORUM SUR LA CITOYENNETÉ CULTURELLE DES JEUNES
Lundi 21 septembre 2015
De 8 h 30 à 16 h
Pavillon Montcalm de l’école Mitchell-Montcalm
2050 rue de Portland, Sherbrooke